


Un raccourci et une salutation risquée à Psatyrella dans maze of the blue medusa
Informations sur le scénario
Maze of the blue medusa est un scénario de Zaq Smith et Patrick Stuart.
C’est un mégadonjon qui n’est pas écrit spécifiquement pour un système de jeu. Il contient le strict minimum de caractéristiques des monstres pour situer leur potentiel et leur importance et peut très facilement être adapté à n’importe quel jeu.
Édité et publié pour la France par Black Book éditions pour la modique somme de 60 €
Dépôt légal 2019
249 pages au format A5 qui est désormais une norme très courante.
Le résumé de l’épisode précédent de notre campagne de Lamentations se trouve ici.
intégration d’un nouveau membre autour de la table
Suite au départ du joueur du paladin, le groupe était réduit à un mage (nécromancien) niveau 5, un guerrier niveau 6 et un prêtre (de Tyr) niveau 6. Si ça permet beaucoup de choses dans l’absolu, ça fait léger pour se frotter à la fin de maze of the blue Medusa.
Nous avons donc lancé une bouteille à la mer avec une petite annonce et un nouveau membre a rejoint l’équipe. Il a choisi un voleur elfe, ce qui est toujours appréciable dans un « donjon ». Par contre, le joueur a réfléchi à un background que j’ai refusé en bloc. Son historique collait parfaitement à un monde ouvert, mais pas du tout à une rencontre dans Maze. Aussi j’ai décidé d’en faire un évadé Oku, puisque ce clan n’avait plus ni membre ni chef.
On a aussi fait un petit briefing de l’histoire qui est un peu abrupte quand on prend ce train en marche.
Une rencontre inattendue dans le maze
Sitôt de l’autre côté, ils s’assurent de pouvoir repasser en sens inverse puis commencent à explorer le lieu dans lequel ils se trouvent. Plusieurs tableaux verticaux forment une image en trois dimensions quand on les regarde sous le bon angle. Tout porte à croire qu’ils sont dans un recoin du labyrinthe. Ils pensent même avoir trouvé le raccourci vers les appartements privés de Psatyrella, mais cette idée s’évanouit lorsqu’ils découvrent un Oku qui les espionne au coin d’un mur. Ils s’apprêtent à se jeter sur lui quand celui-ci retire son masque et les prie de ne rien faire de regrettable.
Il s’agit d’un elfe qui faisait partie du clan des Okus jusqu’à ce qu’il comprenne que le masque offert par Aelfadred était un piège pour les asservir. Il commença discrètement à retirer son masque, dès qu’il pouvait, pour échapper à son emprise. Il reconnaît parfaitement le groupe qui les a attaqués récemment et souhaite se joindre à eux pour trouver une sortie à cet enfer.
Après quelques discussions et justifications, celui qui était un voleur elfe avant d’arriver ici, sans qu’il en ait le moindre souvenir, est accepté comme nouveau membre de la compagnie. Ils quittent la galerie et tombent deux salles plus loin sur une deuxième entrée de la prison de Milo de Fretwell qui plaide à nouveau son innocence et leur demande de le faire sortir. Le groupe comprend alors qu’ils sont revenus dans les galeries d’art du labyrinthe.
Un peu plus loin, ils rencontrent un petit colibri scintillant qui volette autour d’eux et s’éloigne dès que quelqu’un s’approche de lui. Les flèches tirées ne l’effleurent même pas. Ils se mettent à le suivre en le chassant et se retrouvent après quelques minutes devant un groupe de critiques. Naturellement, le combat s’engage. Une fois les critiques neutralisés, le colibri fait son repas de la moelle d’une des victimes. Le groupe préfère passer son chemin tout en réfléchissant à la direction à prendre.
Une décision lourde aux conséquences imprévisibles
Le matin, ils ont croisé un groupe de Bondi Réparaté qui les ont dépannés de quelques repas, mais rien qui leur assure un avenir très lointain. Depuis le passage dans le néant du Roi Lézard, la nourriture est devenue une vraie préoccupation. Ils ont tout juste de quoi voir le venir le lendemain. Cette préoccupation pèse dans leur décision. La zone des archives doit être plus qu’intéressante, mais d’après les momies qu’ils ont vues à l’entrée, ils estiment que leurs chances d’y trouver de la nourriture sont nulles.
L’idée qui était repoussée jusque là émerge à nouveau plus puissante. Il faut précipiter la confrontation avec Psatyrella. Ils pèsent le pour et le contre. Ils sont ici pour empêcher la libération de Dendrosatol. Psatyrella a enfermé dendrosatol. Si l’ennemi de mon ennemi est mon ami alors Psatyrella est de leur côté. Même si elle a enfermé les trois perfections avec leurs ministres. Même si elle a mis fin à des mondes qui ne les concernent pas. Même si elle est à l’origine de la disparition de dynasties entières de peuples antédiluviens. Même si elle a enfermé les derniers membres de ces lignées et a confisqué des œuvres uniques collectées un peu partout pour son plaisir personnel. Même si elle garde pétrifiées nombre de créatures dont ils ne savent rien.
Ils comptent donc aller lui parler de Dame Crucem Capili qui cherche de son côté à récupérer le plus d’œuvres d’art possible avant de détruire la prison de Psatyrella et de libérer tout ce qu’elle renferme.
Une rencontre sous haute tension
Une fois la décision adoptée, le groupe étudie le plan et trouve le chemin le plus court pour se rendre dans la salle qui leur paraît représenter la méduse. Le prêtre dans son empressement réveille une statue et déclenche un combat qui lui coûte cher. Par la suite, ils progressent avec beaucoup plus de précautions découvrant des démons et autres créatures étranges et improbables pétrifiées. Ils se présentent devant Psatyrella, les yeux rivés vers le sol. Le mage prend la direction de l’entrevue. Il lui parle de Chronia et attire immédiatement son attention. Il rapporte que celle-ci s’inquiète de ne plus avoir de visite. La méduse entreprend de rédiger un courrier et charge ses messagers de lui remettre immédiatement. Ce qu’ils font et reviennent avec la réponse de Chronia qui attend la visite de la méduse. Cette dernière se réjouit de cette annonce et se trouve dans de bonnes dispositions pour entendre la suite des propos du mage qui lui parle de Crucem Capili.
Le prêtre cherche à nouveau à faire le bonhomme. Lorsqu’il dit à Psatyrella que la vie n’est pas facile qu’il est blessé et qu’il a mal, elle se propose de lui faire passer la douleur. Il accepte. Elle le pétrifie. Les autres hésitent. Elle est agacée et décide que cette lézarde qui veut faire la loi chez elle doit être supprimée et somme ses nouveaux messagers de mettre un terme à son existence au plus vite. Ils font remarquer gentiment qu’ils auraient bien besoin de leur ami. La méduse consent à dépétrifier le prêtre.
Ils prennent congé et savent maintenant que soit ils vainquent, soit ils meurent.
Est-ce la seule porte de sortie qu’ils ont trouvé ?