


Maze of the blue medusa, la deuxième sœur
Informations sur le scénario
Maze of the blue medusa est un scénario de Zaq Smith et Patrick Stuart.
C’est un mégadonjon qui n’est pas écrit spécifiquement pour un système de jeu. Il contient le strict minimum de caractéristiques des monstres pour situer leur potentiel et leur importance et peut très facilement être adapté à n’importe quel jeu.
Édité et publié pour la France par Black Book éditions pour la modique somme de 60 €
Dépôt légal 2019
249 pages au format A5 qui est désormais une norme très courante.
Le résumé de l’épisode précédent de notre campagne de Lamentations se trouve ici.
La suite des découvertes
Les personnages quittent ce lieu infernal et reviennent sur leur pas vers un passage où ils ont l’idée de trouver une porte secrète. Ils s’appuient sur la peinture du labyrinthe dont ils disposent pour cibler une zone de recherche et découvrent effectivement une porte dissimulée. Derrière, ils découvrent une sphère de verre qui roule lentement d’un mur à l’autre. De plus près, ils observent que la boule est pleine de ce qui semble être du papier. Ils stoppent le déplacement de l’objet pour l’ouvrir et découvrent de longs rubans couverts de poèmes. Certains sont adressés à Charity Torn, d’autres de la même écriture sont signés Zigmunt Bonventre. Nul doute que l’ancien dirigeant de la triarchie, s’il en est bien l’auteur, est fou amoureux d’une des trois perfections. En fouillant dans la sphère, ils découvrent également un crâne dont les yeux sont remplacés par un rubis et un saphir. Un diamant forme un troisième œil sur le front de ce crâne aux caractéristiques pourtant humaines. La rodeuse décide de séparer les pierres précieuses et de se les accaparer.
C’est à ce moment qu’un souffle froid leur parvient d’une arche située dans le mur sud (suivant l’orientation arbitraire qu’ils ont fixée pour repère).
Un spectre apparaît dans l’ouverture de la pièce obscure. Le paladin ressent un profond malaise, mais l’esprit ne semble pas agressif et ils n’engagent pas le combat. Le spectre semble vouloir récupérer le crâne que les personnages sont en train d’observer. Il leur demande gentiment de lui rendre et reconnaît avoir écrit les vers qui sont dans la sphère. Les personnages rendent le crâne du spectre et son attitude change instantanément.
Il pose le crâne sur son corps sans consistance et celui-ci commence lentement à se reformer. Son apparence laiteuse devient tangible. Des os nus apparaissent d’abord, puis de la chair se forme pour les habiller tandis que le spectre semble ressentir une grande jouissance.
Le tyran règne de nouveau
Le mort-vivant leur demande de lui remettre ce qu’ils lui ont volé. Le combat s’engage avant qu’il ait repris une forme complète et il est vaincu, non sans difficulté. Derrière lui, une lourde porte intrigue les explorateurs. Au moment où ils décident de l’ouvrir, une voix féminine leur annonce qu’elle ne souhaite pas recevoir de visite.
Naturellement, ils ouvrent la porte et découvrent une pièce séparée par un paravent.
La voix leur répète qu’elle ne les a pas invités et qu’ils ne sont pas les bienvenus.
Naturellement, la rodeuse contourne le paravent.
De l’autre côté, elle découvre une jeune femme belle, à moitié nue, vautrée sur une banquette avec quelques bouteilles vides autour d’elle et un verre à la main. Sa beauté l’impressionne immédiatement. Une discussion s’engage. Ils apprennent que la femme s’appelle Charity Torn (une des trois sœurs) et qu’elle n’a aucune intention de quitter ce lieu. Elle doit accepter sa peine pour le bien de ses sujets. De loin, le paladin essaie de la convaincre qu’en restant ici son peuple est voué à souffrir et qu’on l’a trompé en lui faisant croire le contraire.
Impossible de comprendre cette déduction de la part du paladin. Il semble pourtant persuadé de cette information.
Pendant la discussion, Zigmunt a commencé à se régénérer et se relève. Le guerrier, le mage et le paladin s’aperçoivent horrifiés qu’ils sont dans l’incapacité de porter le moindre coup à leur adversaire. Leur volonté les en empêche. Ils sont réduits à la fuite et à l’abandon de la rodeuse piégée avec Charity. Zygmunt pénètre dans la chambre et frappe la rodeuse incapable de se défendre. Par chance, elle tombe inconsciente avant de mourir et la liche la rejette en dehors de la chambre dont il referme la porte.
De loin, les autres observent la scène. Zygmunt a maintenant l’aspect d’un mort-vivant en décrépitude, mais bien actif et terriblement dangereux. Ils décident tout de même de faire une diversion pour aller chercher le corps de la rodeuse.
Réflexions
La mission d’extraction est une réussite et ils repartent dans une pièce où ils se sentent à l’abri pour faire le point sur la situation.
Les avis divergent à tous points de vue. Le motif de leur présence ici n’est déjà plus très clair. Seul le fait que Dendrosatol ne doit pas être libéré est une évidence. Le fait que Crucem Capili veut le libérer en est une autre. Ils savent également que Psatyrella a enfermé son père.
Tous les trois ont a priori des pouvoirs qui les dépassent de très loin. Il leur vient alors l’idée de faire rencontrer Psatyrella et Crucem Capili. L’une tuera l’autre et avec un peu de chance, ils pourront achever la survivante. Mais est-ce que cela les fera sortir du labyrinthe ? Cette question revient régulièrement dans leurs préoccupations et ils se rappellent l’escalier qui descend en haut. Après un bon repos et des soins pour la rodeuse, ils décident de refaire le voyage en allant cette fois jusqu’au bout.
Eliator
Les personnages reviennent à l’escalier qu’ils avaient découvert il y a plusieurs jours et décident d’en entreprendre de nouveau la descente. L’escalier plonge dans le vide infini vertigineux de l’espace. Ils descendent pendant un temps indéfinissable des marches blanches sans garde-corps. Leurs esprits se perdent dans les limbes d’un monde incompréhensible. Sans qu’ils s’en rendent compte, ils se retrouvent à gravir des marches en direction d’une source lumineuse au-dessus d’eux. Cette fois, ils ne font pas demi-tour. Ils arrivent devant un rai de lumière qui sépare deux battants de bois formant une trappe dans le plafond invisible. Ils ouvrent et découvrent l’intérieur très lumineux d’un temple blanc immaculé et vide. Ils en font le tour, éblouis, et poussent une immense double porte qui s’ouvre sur l’extérieur dévoilant un monde qui les laisse bouche bée.
Ils se trouvent au somment d’une colline qui domine une immense pairie et plus loin dans la vallée une petite ville active. Des personnes apparemment humaines, dont le visage est dissimulé par un masque de femme poli, se jettent à terre et se prosternent devant eux quand ils les voient. À chaque question, ils se confondent en excuses et se retrouvent dans l’incapacité de se nommer ni d’avoir l’honneur de leur adresser la parole. Ils semblent terrifiés.
La rumeur se propage rapidement jusque dans la vallée. Tous ceux qui étaient à portée de vue au loin disparaissent et une délégation quitte la ville pour venir à leur rencontre. Les personnes qui vivent ici sont en tous points semblables aux bondi réparaté qu’ils ont croisés dans le labyrinthe. Leur seule interlocutrice est la grande prêtresse d’Eliator qui s’inquiète de leur présence.
Après quelques échanges, les personnages comprennent qu’ils sont identifiés à des dieux de l’au-delà. Les habitants craignent la colère qui les a fait descendre jusqu’ici. La rodeuse joue le jeu, mais cela coince quand elle demande de se faire soigner. La pauvre prêtresse se demande alors comment elle pourrait bien « soigner » un Dieu et ce qui lui arrivera si c’est un piège. Devant les explications de la rodeuse, elle commence à douter. Le paladin lui explique alors qu’il y a une méprise et qu’ils ne sont pas des Dieux, mais des personnes comme elle. Dans le doute, ils ont tout de même droit à tous les honneurs : bains, soins en tous genres, repas gargantuesque, etc.
Le paladin s’entretient longuement avec la prêtresse. Ils parlent de théologie et il explique que lui aussi prie un Dieu. La prêtresse lui raconte qu’un jour deux êtres comme eux sont arrivés du temple et ils étaient des Dieux. Ils ont parlé d’un combat et d’une libération pour qu’ils ne soient plus des serviteurs et alors une déesse puissante est arrivée à son tour et a pétrifié les deux hommes. Des Dieux inférieurs sont ensuite arrivés pour emporter les statues dans le temple. Ils s’appelaient Halo et Pylos.
Retour dans Maze of the blue medusa
Après une journée de laisser-aller dans ce paradis, ils décident de repartir, chargés de vivre, d’alcool et d’huile de lampe (tout ce que les bondi réparaté peuvent leur offrir). Ils redescendent le long escalier jusqu’à l’au-delà) et retrouvent le labyrinthe.