Contes et Légendes de l'Égypte Ancienne
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Recueil de légendes
Publié chez Poche Nathan
Illustré par Grégoire Soberski
Dépôt légal juillet 1988
20 pages de présentation de l’Égypte + 130 pages de contes
Présentation
Ces différents Contes et Légendes suivent un ordre chronologique sur un temps long de l’évolution des Dieux. Principalement, on suit le parcours d’Orus le jeune et son combat contre son frère. Ainsi que d’autres histoires qui montrent l’implication des Dieux dans la vie de l’Égypte et des Égyptiens.
Mon avis sur ces Contes et Légendes
Cette lecture est un retour aux fondamentaux pour moi. Ma marraine était prof de français et m’a fait connaître très tôt les mythologies égyptienne, grecque et romaine. C’était mes premiers pas dans la fantaisie, en quelque sorte. C’est aussi dans sa bibliothèque que je piochais plus tard mes premiers Stephen King.
Bref, j’ai relu ces Contes et Légendes avec plaisir, mais aussi avec beaucoup d’étonnement. Je ne me souvenais plus de la violence de ces histoires. On a ici à faire à des divinités qui méprisent complètement la vie humaine et qui ne manquent pas une occasion de leur rappeler que leur misérable existence ne vaut rien et qu’elle n’est permise que grâce à leur bonne volonté.
Ce type de texte est tellement ancien que cela me paraît compliqué aujourd’hui de dire que telle ou telle version est la version originale. Tout de même, je crois avoir lu d’autres livres qui font la part belle aux Légendes en passant outre la cruauté. Je ne suis pas certain que ce soit de meilleures versions. Je prétends simplement qu’elles sont sans doute plus agréables à lire puisque de toute manière, il ne faut pas y chercher une source historique.
À l’inverse, cette image de Dieux omnipotents dont les affaires coulent sur leurs marionnettes humaines correspond plutôt bien à l’image des divinités et à leurs rôles d’après mon interprétation des mythologies.
Le mot de la fin
Je suis partagé. Outre le moment de nostalgie personnelle qui m’a emporté, je ne suis pas sûr de conseiller à ma fille de lire cette version des légendes de l’Égypte, par exemple.
Pour résumer, j’ai peut-être été gêné par une représentation trop « humaine » des Dieux. Au lieu d’y trouver des histoires d’héroïsme et d’exemples de courage, de loyauté et autres valeurs morales, il y est décrit des personnages tiraillés pas la jalousie ou la peur et motivés par la vengeance et la soif de pouvoir.