Chair de poule 17 - R L Stine - 4e
3 étoiles

Série chair de poule No17 : Sous-sol interdit

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Nouvelle d’horreur destinée à un public jeunesse
Écrit par R. L. Stine
Édité par Bayard poche
Dépôt légal mai 1996
94 pages

Résumé de sous-sol interdit

Un père de famille, professeur de sciences, est licencié de son travail. Il compte bien continuer ses expériences chez lui et installe son labo dans le sous-sol de la maison familiale. Il en interdit formellement l’entrée à ses deux enfants.
La curiosité de ceux-ci, ajoutée au changement de comportement de leur père, les pousse à aller voir ce qui se passe sous leur maison.

Toute ressemblance…

Et pourtant cette ressemblance-là m’a sauté aux yeux, très vite, au point que je ne pouvais m’en détacher au fur et à mesure que j’avançais dans la lecture.
Je veux parler de cette autre série qui parlera sans doute à certains :
Jayce et les conquérants de la lumière :
Le générique sur youtube

Mon analyse

Court et efficace, avec la série « chair de poule », on sait à quoi s’attendre.
Trois personnages principaux, un seul lieu d’action, une bonne intrigue et un rebondissement final. « sous-sol interdit » coche les principales cases d’une nouvelle réussie.

Le scénario

C’est celui du savant fou qui dérape. Un léger glissement au début, mais qui se transforme en un dérapage irrattrapable. La montée de la tension est progressive, le point de rupture recule sans cesse, mais la corde finit par casser dans une scène finale à rebondissement.
Le scénario est simple, sans subterfuge ou digression, mais efficace.

Les personnages

Le père de plus en plus distant et étrange est très bien traité. J’ai trouvé que les enfants avaient un seuil de tolérance à l’étrange très élevé, mais c’est sans doute indispensable pour faire monter la tension avec le danger qui augmente autour d’eux.

Les lieux

Tout se déroule dans la maison.

L’écriture

C’est le point qui permet vraiment de classer ce livre dans la catégorie jeunesse. L’écriture est simple et sans détour et le sujet clairement défini sans interligne. Juste après « Gagner la guerre », je dirais qu’on passe d’un extrême à l’autre. D’un côté une écriture lourde et encombrée et de l’autre l’écriture dans sa forme la plus simple, sans fioritures.

Est-ce que je vous conseille

Les histoires de la « série chair de poule » se lisent très vite. Sous-sol interdit en est un bon exemple. On y passe un bon moment quand on n’a pas envie de se plonger dans une lecture profonde.