ne le dit à personne, Harlan Coben - dos
5 étoiles

Ne le dis à personne, Harlan Coben

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Ne le dis à personne
Roman policier – Thriller

431 pages
Edité chez Belfon en 2002, puis chez pocket en 2003

Résumé du roman « Ne le dis à personne »

Il y a huit ans, la femme du Dr Beck a été tuée par un serial killer. Il a été blessé lors de l’agression et s’en est sorti miraculeusement. Un jour, il reçoit un mystérieux message contenant une vidéo de surveillance sur laquelle il croit reconnaître sa femme et un message : « ne le dis à personne ». Ses proches l’incitent à ne pas se faire de mal avec un espoir fondé sur des signes hasardeux. Malgré tout, Beck suit des pistes, remue le passé et va de découvertes en révélations.

Mon avis

Premier point, la 4e de couverture est super accrocheuse. Sobre, courte et ultra-efficace.
Les premières pages posent le cadre et vous accrochent rapidement. Ensuite, c’est le bulldozer qui se met en marche avec une mécanique parfaite et inarrêtable. L’histoire ne fait que progresser. Toutes les pages servent le thème principal. L’auteur ne s’en écarte jamais. Chaque fois qu’on se dit du personnage principal « le pauvre type est vraiment au bout du rouleau », un parpaing lui tombe dessus et l’entraine encore plus bas. La situation n’est jamais telle qu’elle semble être. Rassurez-vous, dans les dernières pages, tout s’emboite parfaitement.

Les personnages

Tous les personnages sont très bien faits. Il n’y en a pas un dont on pourrait se dire « mais quel boulet, pourquoi il fait ça ». Vous savez sûrement de quoi je parle. C’est ce personnage stupide sur lequel repose la structure. Il fait tout foirer ou a un comportement improbable qui crée un problème. Sans lui, il n’y aurait pas d’histoire. Non, ici, tous les personnages ont des réactions « normales » ou du moins compréhensibles et justifiables.

Le scénario de « Ne le dis à personne »

Une chose très intéressante vient du fait que celui qui doit résoudre l’affaire n’est pas policier.
Dans un polar, l’enquêteur possède la machinerie légale et tous les moyens de la police.
Ici, le « héro » se heurte donc à un double problème. Il doit mener l’enquête sans les moyens légaux habituels, ce qui l’incite à sortir des sentiers battus. Ensuite, il doit éviter la police qui commence à s’intéresser à ses agissements suspects. Cette position est pour une bonne part dans la tension du roman.

Que retenir de ce roman

Un thriller qui ne vous lâche pas jusqu’à la dernière page, avec une chute surprenante sans être un deus ex machina. Un roman qu’on a immédiatement envie de rouvrir à la première page pour chercher les failles.