
Un quiproquo entraine les PJ dans une opération de sauvetage de grande envergure
Informations sur le scénario
Petites gens, gros problèmes est un scénario tiré de la « saga Kalidienne » écrit par Enaméril.
Le résumé de l’épisode précédent de notre campagne de Lamentations se trouve ici.
Un départ houleux
Les jours précédents ont été un peu confus. Deux des quatre membres du groupe sont morts. L’été arrive, mais le soleil ne brille pas au-dessus des deux survivants.
Le prêtre de Tyr est satisfait de savoir qu’ils vont partir de Litturval vers l’ouest et qu’il sera débarrassé d’eux et de cette tâche qu’on lui a confiée. Il rapporte cette nouvelle au temple et ses supérieurs trouvent que c’est une très bonne idée d’envoyer un émissaire vérifier les ragots du peuple et les craintes des sages. Il est félicité pour son initiative et envoyé constater ce que les plus avisés nomment « la cité des tours de pouvoir ».
Le groupe est maintenant formé d’un mage et d’un guerrier qui quittent une ville pour laquelle ils n’ont guère d’affection, d’un prêtre de Tyr envoyé contre son gré avec eux et d’un mage qui a ses raisons de vouloir quitter Litturval au plus vite.
Au matin, ils se présentent devant l’embarcation qu’ils ont louée et dès que le marchand a fini son chargement, ils quittent le port de la ville. Le bateau remonte tranquillement le fleuve pendant deux journées jusqu’à longer les montagnes de l’ouest. Arrivés devant une trouée, les PJ descendent de bateau. Ils décident de prolonger leur voyage jusqu’au sommet du vallon pour voir ce qui les attend de l’autre côté. À l’ouest, une immense forêt, clairsemée par endroits, s’étend sur plusieurs jours de marche devant eux. Une route assez large s’y enfonce en direction du nord-ouest.
La nuit tombe et ils décident d’établir leur campement et de planter les tentes.
Une attaque-surprise
À la fin de la nuit, une horde de gobelins déferle des flancs de la montagne et les attaque. Le combat est rude. Les deux mages sont encore une fois mal menés au corps à corps ; ils tuent une bonne partie des assaillants et les cinq derniers gobelins fuient le combat.
Ils se remettent en route pour quitter ce lieu mal fréquenté et empruntent la route. Ils estiment qu’ils gagneront en temps et en sécurité ce que la route leur fera perdre avec un détour. Au milieu de la première journée, des bruits de sabots devant eux troublent le calme. Les mages se cachent entre les arbres.
Une rencontre inattendue
Des cavaliers apparaissent. Contrairement à ce qu’ils croient au départ, les cavaliers ne sont pas loin, mais petits. Il s’agit en effet de petites-gens chevauchant des poneys.
Ceux-ci stoppent leur course et interpellent les PJ et leur demandant si ce sont eux les héros qu’ils devaient trouver. L’égo d’Alma répond le premier et confirme qu’ils sont bien les héros, seigneurs du mas aux clôts, libérateurs de Litturval. Les petites-gens sont impressionnés et leur disent qu’ils sont surpris de les trouver sur la route, mais que le temps qu’ils viennent de leur faire gagner est précieux et qu’ils doivent se mettre en chemin en pressant le pas pour libérer le clan au plus vite.
Le soir, les hobbits se chargent d’organiser un repas démesuré dans un coin à l’abri. Dans la discussion, les PJ ont du mal à comprendre que ce ne sont pas les petites-gens qui ont demandé leur aide, mais des Lutins qu’ils vont rencontrer le lendemain. Bien que leurs actes auront également des conséquences bénéfiques sur le village hobbit.
Une rencontre surprenante
Les petites-gens conduisent le groupe dans un trou dans le sol dans lequel ils ont du mal à se faufiler. Arrivés dans une petite cavité dans laquelle ils tiennent à peine assis, le chef des petites-gens sonne d’un tube de métal creux et demande le silence. Un son métallique lui répond d’un des trous qui perce la petite cavité. Quelques instants plus tard, quatre lutins en sortent. Le chef hobbit fait le traducteur et insiste sur l’aspect protocolaire de cette rencontre.
Les PJ apprennent qu’un clan d’ogre s’est installé dans la montagne et qu’ils piègent les sorties des tunnels des lutins qui sont confinés dans leurs galeries. Malheureusement, le mode de vie et les concepts d’existence des lutins ne leur permettent pas d’appréhender ce genre de situation. En guise d’aide et de remerciements, les lutins offrent une pierre de pouvoir à chaque PJ. les pierres taillées de différentes couleurs pendent au bout d’une chainette un peu courte. Elles cachent de grandes vertus protectrices et les lutins offrent ces présents avec une célébration cérémonieuse. Ils proposent aussi trois sachets d’une poudre rouge qui, le moment venu, et seulement le moment venu, leur donnera le courage de vaincre leurs ennemis sans crainte d’être terrassé.
Une fois la rencontre terminée, les visiteurs repartent. Le chef hobbit propose de faire une reconnaissance vers la caverne des ogres. En attendant, ils montent le camp pour la nuit.
C’est ça une reconnaissance ?
Le lendemain, ils se postent discrètement à l’abri de la végétation pour observer l’entrée d’une grande caverne protégée par deux gardiens ogres, des créatures de trois mètres de haut vêtues très simplement de peaux. Ils sont adossés à la paroi et d’énormes masses sont appuyées à leur côté.
Sans que personne ne comprenne ce qui se passe, le prêtre décoche une flèche qui atteint un des ogres. Pris de court, les autres comprennent qu’il est trop tard pour réfléchir. Ils tirent leurs flèches et tuent un des ogres. Le second tente de trainer le premier à l’intérieur de la caverne et souffle dans un énorme corps qui retentit contre les murs de la grotte. Les PJ et les petites-gens se replient. Ces derniers sont stupéfaits par la stratégie d’approche des héros et préconisent de rentrer immédiatement au village. Ils craignent d’être attaqués en représailles.
Arrivés au village, ils traversent des champs cultivés, des vergers et des enclos à animaux. Les PJ ont du mal à considérer ce que les petites-gens appellent leur village et y voient plutôt des lapins qui entrent et sortent en courant de leurs terriers. Ils font le tour des quelques dunes entourées de cultures et ne comprennent pas un seul instant comment rendre cet endroit défensif. Il leur faut deux heures pour rassembler 5 archers, 3 frondeurs et 28 guerriers.
Deux mondes s’affrontent
Dans l’après-midi survient le drame que les petites-gens redoutaient. Le son d’un puissant corps retentit et de la lisière de la forêt apparaissent les ogres. Quatorze de ces créatures en colère se placent en ligne face au village des semi-hommes.
Sera-ce la fin d’un autre village traversé par les héros semeurs de mort ?
La suite au prochain épisode.