Chair de poule No67, La voiture hantée, R. L. Stine
Informations commerciales
Nouvelle d’Horreur Jeunesse
À partir de 10 ans
Édité par Bayard poche
126 pages
Dépôt légal février 2001
Résumé de Cette Nouvelle de la Série Chair de Poule
Mitchell a douze ans et est passionné de voiture de sport. Quand la guimbarde de son père tombe en panne, il fait les annonces et le pousse à aller en voir une qui semble faite pour eux. Sur place, le vieux propriétaire dit qu’il s’en débarrasse pour trois fois rien. Mitchell saute de joie. Son père cède et achète la voiture, mais est-ce une si bonne affaire ?
Mon avis
A propos de l’histoire
Tout d’abord, c’est très court 126 pages très aérées, entrecoupées de 20 pages blanches interchapitres. Il ne reste plus beaucoup de texte. Malgré cela, certaines scènes trainent en longueur ou sont répétitives, notamment dans la voiture. Cela mis à part, l’histoire est « amusante ».
J’ai conscience de ne pas faire partie de la cible de ce genre de lecture et j’ai du mal à me projeter dans le lectorat type. C’est le premier de la série que je lis et je me demandais ce qui lui valait ce titre de « chair de poule ». D’après la couverture, clairement enfantine, je pensais que ce serait une petite histoire de fantôme et qu’il ne se passerait pas grand-chose. J’ai vite été rassuré. Fantôme il y a. Et à la fin, on tombe véritablement dans l’horreur, la vraie. Cela ne concerne qu’une seule scène, mais pour un livre conseillé à partir de 10 ans, c’est déjà chargé.
A propos des personnages
Pour un livre avec des enfants et pour les enfants, je m’attendais à des personnages potentiellement bancals, ou caricaturaux. Je ne sais pas comment l’exprimer. Ils auraient pu être exagérés dans leurs rôles comme vus par le prisme de l’enfant. Ce n’est pas du tout le cas et tous les personnages sont justes dans leurs rôles.
A propos de la fin
On notera le soin apporté à la fin de cette histoire. Celle-ci est particulièrement travaillée avec deux rebondissements, bienvenus et efficaces. Tout à fait le genre de fin qui vous fait poser un regard différent sur le livre entier. Les passages que l’on pensait simplistes trouvent une justification et tous les morceaux se recollent proprement. En un mot, une fin à tiroir satisfaisante.
Le verdict de ce Chair de Poule n°67
C’est une histoire simple, mais qui fait passer un bon moment. Le plaisir tient surtout dans les dernières pages avec ses fins à rebondissements.