

La mort rouge s’étend dans la cité sous les regards impuissants
Le résumé de l’épisode précédent de la mort rouge se trouve ici.
Informations sur le scénario
Je suis désolé pour son auteur, mais je n’ai pas la moindre idée d’où me vient ce scénario… Cela ressemble à un doc Word de 16 pages, imprimé il y a très longtemps. Je ne l’ai pas en version numérique, donc impossible de me rappeler comment je l’ai récupéré.
Retour sur les bancs de l’école
Le mage et le prêtre/mage restent enfermés pendant deux jours à l’académie des sciences pour un apprentissage de magie. La nuit du deuxième jour, ils sont réveillés par des cris. Certains habitants commencent à exprimer leur mécontentement envers la situation. Au début du troisième jour, ils décident de quitter l’académie, mais sont immédiatement arrêtés par la garde qui leur impose de rentrer là d’où ils viennent. Après discussion, ils réussissent à se faire accompagner dans l’auberge « la vadrouille ». Ils arrivent au moment où une bagarre est sur le point d’éclater.
Une auberge tranquille
À l’autre bout de la ville, le guerrier et le voleur sont retenus dans une auberge réquisitionnée pour recevoir les gens de passages en ville qui se sont retrouvés confinés. Elle contient plus de monde que ce qu’elle peut contenir et la promiscuité est difficile à vivre pour certains. L’auberge est ravitaillée par la garde tous les deux jours. Le rationnement convient à peine pour le nombre de personnes présentes.
Un marchand raconte que la ville lui a acheté tout son chargement de provision, jusqu’à sa charrette et sa mule. Il n’en faut pas plus pour aiguiser l’appétit du voleur qui visualise la lourde bourse sur laquelle il a envie de mettre la main. Valg’ar profite d’un moment de bousculade lors d’une livraison de nourriture pour voler la bourse. Malheureusement, le marchand ne tarde pas à se rendre compte de sa disparition et fait un esclandre. Il exige de vérifier les sacs de tous ceux qui sont présents et menace l’assemblée de sa dague.
C’est à ce moment que la garde frappe à la porte pour livrer les deux nouveaux visiteurs qui devront se trouver une place dans l’auberge. La garde est prise à parti pour la résolution du vol. La bourse n’est pas retrouvée. La faute et mise sur le dos d’un individu louche qui s’est échappé la veille. Lors de son méfait, Valg’ar avait caché le livre de comptes de Ziq (le brasseur du Mas aux Clôts) qu’il détenait, dans les affaires du marchand. Il réussit, dans un retournement de situation à le faire accuser de vol.
Un décompte préoccupant
Pendant ces deux jours passés à l’auberge « la vadrouille », la situation à l’extérieur semble évoluer. Les nuits sont de plus en plus agitées. Si la journée personne n’ose sortir de peur de tomber sur la garde, dès que le soleil se couche, les affrontements éclatent entre force de police et habitants frustrés par la situation (et la mauvaise répartition des vivres selon leur point de vue).
L’aubergiste organise le body count de ce qui passe devant sa porte. Dès que le jour se lève, le défilé des charrettes transférant les morts en dehors de la ville commence. Pendant deux jours, la fréquence de leur passage ne fait qu’augmenter.
Un confinement pesant
Le troisième jour, le groupe réuni décide que la situation a assez duré et qu’ils devaient prendre les choses en main pour que ça bouge. Le mage monte sur une table pour tenter de soulever les plus motivés et de les encourager à sortir pour protester. La plupart des personnes présentes se contentent de baisser la tête. Ce sont tous des gens de passages qui ne comptent pas se mêler des affaires de Lituraval et qui espèrent rentrer chez eux bientôt.
L’elfe décide de sortir par une fenêtre de l’étage. Elle est pendue au rebord de la fenêtre quand une voix l’interpelle d’en bas et lui ordonne de remonter dans sa chambre sous peine qu’on lui en attribue une moins accueillante. Elle descend dans la rue, est arrêtée et conduite en prison.
Le lendemain, le guerrier et le mage rassemblent leurs idées. Ils interpellent une patrouille par la fenêtre. Ils se présentent comme des aventuriers ayant déjà quelques beaux succès à leur actif et proposent avec insistance leur aide pour mener l’enquête sur cette affaire. Le sergent ne peut rien pour eux, mais promet de faire passer leur message à qui de droit. Pour appuyer ses dires, le mage lui fournit une note avec les idées de recherches qu’ils ont en tête ainsi que le livre d’histoire local, récupéré au Mas aux Clôts, dans lequel il a ajouté leurs hauts faits. Dans l’après-midi, la garde passe faire l’approvisionnement de l’auberge.
Un peu plus tard, un officier passe voir les deux volontaires pour vérifier certains points de leur histoire. Comme très souvent, les bonnes idées sont noyées dans un flot d’informations plus ou moins contradictoires ou sans intérêt pour le sujet qui préoccupe la ville. La piste de la nourriture empoisonnée est écartée, ainsi que celle de la transmission sanguine ou sexuelle. C’est la propagation orale qui est envisagée. Les experts autoproclamés proposent des solutions pour s’en prémunir. L’officier promet d’en référer à qui de droit…
Une escapade nocturne
Le voleur de son côté décide de rendre visite à la guilde pour recueillir des informations fiables sur la situation. À deux reprises, il est repéré et poursuivi par une patrouille, mais parvient à leur fausser compagnie. Il se réfugie dans une planque identifiée comme « l’oiseau gris » ; la demeure d’un sympathisant qui sert de planque pour la guilde. Il découvre aussi qu’elle sert de lieux de passage entre la vieille ville et neuveville. Un souterrain y a été creusé pour passer discrètement d’un côté à l’autre de la ville.
Il achète des renseignements qui donnent un point de vue différent de la situation. Les agents de terrains de la guilde ont remarqué que quelques agitateurs déployaient beaucoup d’efforts pour organiser le soulèvement de la population. Un soulèvement disproportionné face à la politique de confinement du Baron du Liturval. D’après les agents, il est fort probable que les agitateurs soient en contact et forment une organisation. Ils n’ont pas, pour le moment, trouvé leur point de rassemblement ni ce qui les rapprocherait de l’épidémie qui tue dans toute la ville.
Le voleur obtient l’autorisation de tenter une infiltration du milieu pour confondre les organisateurs et si possible trouver le lien avec la maladie, s’il y en a un. Il doit agir avec un maximum de discrétion. S’il est découvert ou s’il met les agitateurs sur la défensive, il pourrait gêner la mission des autres agents.
Une prison contaminée
Dans l’après-midi, l’elfe a été conduite dans une prison aux cellules surchargées. Dans la soirée, un des détenus se met à tousser et à cracher du sang. L’incident crée un vent de panique dans la prison et l’homme est très vite évacué. L’elfe tente d’apaiser les choses et propose une messe de bénédiction pour protéger les prisonniers.
Dans la nuit, un second tombe malade. Un prêtre descend inspecter les cellules et juge qu’ils sont sans doute devant un foyer infectieux. Il fait évacuer ceux qui ont été en contact rapproché avec les deux malades. L’elfe en profite pour plaider sa cause. Elle est également prêtre et propose son aide pour gérer cette crise. Le prêtre apprend qu’ils n’ont rien de grave sur elle et prend la décision de la faire sortir. Il faut accepter toute l’aide disponible.
L’elfe est donc envoyé au temple de Tyr pour prendre en charge l’afflux massif de malades. Le hall du temple ressemble à un hôpital de campagne après une bataille. Elle expose ses idées à celui qui l’a fait sortir de prison. En s’appuyant sur son expérience de fort sommeil, elle soupçonne une origine magique ou maléfique de la maladie. Pourtant, aucune recherche dans ce sens n’a pu confirmer cette hypothèse. L’elfe propose de fouiller chaque maison à la recherche de l’origine du mal. Le responsable de l’hôpital n’est pas convaincu, mais ne refuse aucune hypothèse. Ils se rendent à l’académie militaire ou un officier arrive à la même conclusion : peu probable, mais s’il y a une chance, il ne faut pas la laisser passer. Il nomme six hommes pour mener ces investigations méthodiques avec la prêtresse/mage.
Les rouages de l’administration
À la vadrouille, le guerrier et le mage attendent des nouvelles de la garde à propos de leur plan d’action.